Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cracher sur toi, moi, vous.

5 janvier 2011

Ocean.

Fasse à ça tu le sais on ne lutte pas. 

Je n'en peux plus. Vrai, j'en ai pire que ma claque. Je suis fatiguée de penser sans cesse, de ruminer à ce point. D'être attachée à des gens qui n'en valent peut-être pas la peine, de ne pas ouvrir assez ma gueule. Je n'en peux plus. D'être la béquille de ma mère qui va de plus en plus mal, qui devient un véritable fantôme et qui voudrais que je sois là sans cesse et qui s'en fiche et ne se préoccupe pas de savoir si je vais bien et lorsque j'ose faire comprendre que je vais mal, s'en fout. Parce qu'à ses yeux elle touche bien le plus le fond que moi. Elle ne voit personne et ne mange quasiment plus. Et se sent fière lorsqu'elle perd un kilo de plus. Et elle me voudrait à elle toute seule après toute ses années à m'élever seule et ne rien regarder d'autre. Je trouve ça triste, je voudrais son bonheur. Mais je n'y peux rien.

Ils ne savent rien. Ils ne sont pas au courant pour la fille avec qui je suis à deux doigts de flirter, tout ces doutes et la façon dont j'ai tellement de mal à oublier ma dernière relation. J'en crève sur place, j'y pense sans cesse, je voudrais tout casser chez lui ou lui foutre la pire crasse qu'il n'a encore jamais connu. Ma mère ne trouve pas ça bizarre de voir sa fille dormir toute une journée après avoir déjà dormi toute la nuit, non c'est normal. C'est normal de me voir ne rien foutre de ma vie, de ne pas réussir à garder un boulot puisque je démissionne bêtement et que je pète un cable après le premier chef trop con que je croise. Et puis cette fille ressemble bien trop à mon ex, parfois elle s'isole comme lui j'ai horreur de ça. Je suis comme ça aussi mais non, je ne veux pas encore vivre ça. Tout en elle me le rappelle. 

Ouvre les yeux ? 

Publicité
Publicité
28 décembre 2010

Elle est jolie. Plus je la vois et plus je la

Elle est jolie. Plus je la vois et plus je la trouve jolie. J'avais envie, mais comme d'habitude je ne me suis pas lancée. Du tout. Même dans le lit, très fatiguée à quatre heures du matin. J'y pensais, j'y pensais. Puis j'ai pensé à lui. C'était horrible, c'est horrible cette pensée d'un coup qui surgit. Je le voulais à tout prix. Et jamais, sûrement jamais même si je pense le recroiser dans ma vie, jamais plus ça n'arrivera. 

Et c'est comme ça. Je crois qu'on doit vivre avec ce fantôme toute la vie. On oublie rien, on y repense sans cesse plus ou moins. C'est assez triste finalement. Et la façon dont je n'ose pas faire certaines choses, aussi. J'ai l'impression que cela va être pareil. Comme la dernière fois. Qu'elle ne me connaitra jamais véritablement parce que je ne m'aime pas, que je n'aime pas parler de moi et de mon passé, de ma vie. Il faudrait m'aimer en acceptant ceci. Je ne sais pas si c'est possible. 

Je ne dois pas comparer. 

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité